TPE 3D
Ainsi, la 3D, au service des films et de l’image, a subi de nombreuses améliorations telle la méthode par anaglyphe, l’effet stéréoscopique, la polarisation, et bien d’autres. Ce perfectionnement du concept est encore loin d’être terminé, avec par exemple l’innovation récente du projecteur laser, et de l’auto-stéréoscopie, des techniques toujours en évolution.
Le premier type de 3D a été basé sur une propriété chimique qui est la synthèse additive des couleurs. En superposant deux images légèrement décalées et de couleurs complémentaires on obtient du 3D par anaglyphe. Cependant, à cause de ses nombreux inconvénients, des recherches ont été effectuées au XIXe siècle sur l’exploitation des ondes électromagnétiques en filtrant les ondes par des verres polarisants. Mais ce n’est seulement qu’en 1980 que la cinématographie utilisera le procédé de polarisation pour améliorer la vision du 3D. Un autre type de 3D révolutionnaire apparu au XXe siècle fut l’auto-stéréoscopie car elle permet la vision du 3D sans le port de lunettes malgré le fait que la position de l’observateur soit plus restreinte que les autres techniques de 3D. Néanmoins, cette méthode de 3D ne commence à s’affirmer véritablement qu’au XXIe siècle car de grandes entreprises comme Phillips et Nintendo mettent en pratique ce procédé. D’autres techniques sont toujours en cours de développement pour offrir une meilleure qualité de l’image comme par exemple les projecteurs lasers. Cependant, cette nouveauté scientifique est toujours à l’étape des prototypes et coute trop cher pour l’utilisation dans les cinémas.
Les expériences que nous avons effectués nous montrent bien le fait que aucune des techniques de 3D n’est parfaite, elles ont toutes des inconvénients (la distance de 6cm entre les caméras, rivalité rétinienne, des images trop sombres ou des positions trop restreintes pour l’observateur…). Ces travaux pratiques nous ont donc permis de faire face à ces problèmes et de les surmonter.
De plus en plus nombreux, les films en trois dimensions sont fréquents aux cinémas, à la télévision, mais aussi dans l’industrie des jeux vidéo. Les spécialistes ne reportent aucun danger réel des projections 3D, mais certaines personnes peuvent ressentir un léger trouble de vision ou même un mal de tête après une expérience prolongée de film trois dimension (surtout lors d’un film polarisé). Des progrès sont alors nécessaires pour rendre le 3D plus disponible et agréable à visionner.